RADIO(S)

Alerte info
Partenaires : Devient partenaire de radio génération 33 pour toutes infos : contact@rg33.fr Podcasts : Ecouter vos émissions favorite en podcast sur le site de votre webradio rubrique "radio" suivi de podcast. Bonne écoute à tous


Les urgences d'un hôpital (Illustration)
Les urgences d'un hôpital (Illustration) — A. GELEBART / 20 MINUTES

Un patient du centre hospitalier de Bayeux (Calvados) réclame 90.000 euros de réparation à l’hôpital. Après une intervention chirurgicale de l’épaule dont il souffre toujours, l’homme avait en plus contracté un staphylocoque dû à un délai de prise en charge trop long.

Le tribunal administratif de Caen, qui se prononçait sur l’affaire ce vendredi 22 juin, a demandé une expertise afin de se prononcer sur le montant de l’indemnisation, rapporte Actu.fr.

Une infection à staphylocoque

En janvier 2011, ce patient avait été transporté à l’hôpital de Bayeux pour y être opéré à la suite d’une chute. Il a été opéré dès le lendemain d’une luxation et d’une fracture de l’humérus nécessitant « la pose d’une plaque et d’une vis ».

Mais à la suite de cette opération, les médecins lui ont détecté un staphylocoque. La présence de cette bactérie a entraîné une série de nouvelles hospitalisations, traitements antibiotiques et interventions. Dans les mois qui suivent, le patient a ainsi subi deux ré-opérations : en avril 2012 pour lui retirer la vis puis en juillet pour la plaque. Mais pour le patient, le délai qui s’est écoulé entre chacune de ces interventions était bien trop long.

Une fracture opérée trop tard

À ce jour, l’homme souffre toujours de l’épaule et ne peut pas être ré-opéré. Il réclame 90.000 euros de dommages et intérêts, en réparation du double préjudice causé par l’infection nosocomiale et le retard de traitement de sa fracture.

« Pour ce type de luxation fracture de l’humérus, il faut une opération d’urgence. L’homme n’a été opéré que le lendemain matin après son admission », selon le rapporteur public à l’audience. « Et l’infection nosocomiale vient de cette intervention tardive. » Une fois le rapport d’expertise établi, le tribunal fixera le montant des réparations à la charge de l’hôpital.

>> A lire aussi : Hôpitaux: Un patient sur vingt touché par une infection nosocomiale

>> A lire aussi : Maltraitance médicale: «L’éthique et l’empathie» doivent faire «partie de la formation des soignants»

 

Source de l'article : https://www.20minutes.fr/faits_divers/2295883-20180625-calvados-opere-trop-retard-patient-contracte-infection-nosocomiale-demande-reparation-hopital
Partager